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    Le CaNnAbIs

Tout d abord il faut savoir ke ce site n est en rien une incitation a consommer des produits illicites mais tout simplement un document culturel ki vous donnera quelques informations sur la culture cannabis dans les pays suffisamment intelligent pour l avoir legalisé. Je decline toute responsabilité quant a l utilisation des informations ke je diffuse...



Commençons par une petite histoire ki nous montre a quel point la france est a coté de la plaque:

  Fumer du cannabis est un droit de l homme
Avec l'arrivée du nouveau gouvernement, les cinq millions de français fumeurs de pétard reprennent espoir : des ministres comme Voynet et Kouchner se sont clairement déclarés en faveur de la dépénalisation de la consommation du cannabis, et dans ce domaine comme dans d'autres, on attend une concrétisation des promesses. D'ici là, l'avocat Francis Caballero, animateur du Mouvement de Légalisation Contrôlée, fourbit ses armes : le 18 juin s'ouvre à Rodez le procès d'un jeune homme, David Bréfort, condamné pour possession et élevage de cannabis. Pour la première fois en France, la défense sera axée sur la notion de droit de l'homme : fumer du cannabis chez soi constitue un droit de l'homme.
propos recueillis au téléphone par Olivier Nicolas
L'ORGANE : Vous allez relancer le nouveau gouvernement sur votre proposition de "légalisation contrôlée" du cannabis ?
F.C: Nous allons prendre des initiatives et lancer une action du MLC en direction du cannabis. Sinon, il y a la manifestation du 18 juin (grande manif anti-prohibitionniste annuelle, ndlr). Mais surtout, ce même 18 juin, s'ouvre à Rodez le procès d'un jeune homme qui est poursuivi pour la possession d'un gramme de cannabis et de quelques plants chez lui.
L'ORGANE : Pouvez-vous nous donner des précisions sur cette affaire et sur votre stratégie de défense ?
F.C: À l'origine, c'est une histoire ridicule : David Bréfort a été interpellé pour une histoire de siphonnage de dix litres de gazole le soir au bord de la route, pour dépanner sa voiture qui était en panne. Suite à ça, la police débarque chez lui pour une perquisition et découvre qu'il fait de l'élevage de cannabis. Là, le garçon déclare qu'il plante pour sa consommation, mais les flics l'envoient pour "usage de cannabis" et "vol" (de gazole) devant le tribunal correctionnel de Rodez. Je vais le défendre d'une manière nouvelle, jamais tentée, en n'arrivant pas repentant mais en disant qu'il a l'intention de continuer à fumer du cannabis chez lui. Dans cette affaire, il a été interpellé chez lui, il considère que fumer est un droit de l'homme, et il demande l'annulation de l'arrêté du code de la santé publique qui entraîne la répression du cannabis. En clair, il dit au tribunal: "Je continuerai de fumer chez moi, et je vous emmerde". Et ça, on avait jamais fait ça, car d'habitude les prévenus arrivent tout repentants. Aujourd'hui, on vient dire que le droit de fumer chez soi constitue un droit de l'homme, et on est prêt à aller devant la Cour européenne des droits de l'homme. C'est une nouvelle défense, jamais tentée, en plus c'est le 18 juin, c'est à Rodez, c'est un petit jeune tout gentil, très défendable, et on va essayer de faire avancer le schmilblick, à savoir-faire comprendre aux tribunaux qu'on ne peut plus poursuivre les gens quand ils fument chez eux, que ce n'est pas conforme aux droits de l'homme.
L'ORGANE : Pourtant, si on s'en tient à la législation actuelle, ce garçon risque d'être condamné...
F.C: Je dis aux juges que si jamais vous le considérez comme un usager punissable, à ce moment-là et comme il plante chez lui, alors vous devez le considérer comme un "usager-planteur". Et être "usager-planteur" c'est un crime, donc vous allez devoir le juger en cour d'assises ! Pour un plant de 7 centimètres, car c'est la loi ! Je vais adopter une défense de rupture, il s'agit de ridiculiser la loi actuelle. En plus, on est poursuivis pour "usage", donc on ne peut pas avoir de peine de prison ferme, on ne peut pas l'arrêter à l'audience, il n'y a pas de mandat de dépôt, enfin bref, on les tient un peu par le kiki, on peut vraiment leur donner le tournis. On va alerter la presse, l'événement sera couvert : ce sera la première fois qu'un usager de cannabis revendique le droit de fumer chez lui. On plaide cette affaire comme un droit de l'homme. Ca va être intéressant. Et puis, à part ça, le MLC prépare une nouvelle action dont je préfère ne pas parler au téléphone, dans un souci de confidentialité...
L'ORGANE : On ne peut pas avoir quelques idées ?
F.C: L'action dont je vous parle, je vais l'intenter auprès de Kouchner. Elle est imminente, pour les jours qui viennent, et on va en parler. Je vais vous envoyer une doc afin que vous puissiez relayer ces informations dans votre journal sur internet.
L'ORGANE : Super. Beaucoup de lecteurs de L'Organe nous écrivent pour nous  féliciter de donner la parole au MLC, et s'intéressent de près à vos actions...
F.C (étonné et ravi) : C'est pas vrai, ils nous connaissent ? Voilà une bonne nouvelle. Je vais m'équiper très vite d'un modem et me mettre à internet afin de pouvoir commencer à surfer moi aussi.



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